Types de protection
Usage unique
Comment se protéger de la grippe aviaire ?
La grippe aviaire est causée par un virus (ici le H5N1 très pathogène) qui se transmet entre les oiseaux. La transmission de cette grippe à l’homme a été constatée principalement du fait d’une contamination par inhalation mais également par contact. Jusqu’à présent, il n’existe pas de transmission entre humains, mais ceci pourrait changer du fait de mutations génétiques du virus. La contamination s’effectue dans l’environnement d’animaux malades ou morts, au travers de particules aéroportées ou de surface souillées par les secrétions ou les excréments des animaux. Les applications typiques où un tel risque peut exister sont le ramassage des animaux morts, l’abattage d’animaux suspects et le nettoyage des surfaces souillées, les analyses et l’autopsie d’oiseaux, les soins médicaux aux personnes infectées (par précaution).
Quels gants recommander?
La première exigence pour que les gants protègent de la contamination est d’être étanche au sens des essais de pénétration de la norme EN 374-1. De plus, il est essentiel que les gants restent étanches durant toute la période d’exposition au risque. Il doit donc avoir une résistance mécanique suffisante pour ne pas être déchiré ou percé. Bien entendu, les gants sont à usage unique, puisqu’ils doivent être jetés après usage selon une procédure appropriée pour ne pas contaminer.
Ainsi, des gants fins à usage unique (tels que Solo 992/995 ou Solo 997) ne sont acceptables que pour des travaux sans contraintes ou risques mécaniques associés, tels que les travaux en laboratoire.
Le choix du gant va dépendre du travail à effectuer, c'est-à-dire en considération des contraintes mécaniques et fonctionnelles. Pour le ramassage et la destruction des animaux morts ainsi que la décontamination des surfaces et sols, des gants tels que Vital Eco 115/117, Duo-Mix 405, Optinit 472 ou Ultranitril 492 sont appropriés, mais bien sûr d’autres gants de la gamme Mapa-Professionnel peuvent aussi mieux convenir selon les contraintes fonctionnelles.
Qu’est-ce que la chlorination ?
Il s’agit d’un lavage en eau contenant du chlore dissout, suivi de neutralisation et rinçages éliminant tout résidu éventuel. La chlorination peut s’effectuer sur la chaine de production (le gant est alors chloriné à l’intérieur) ou en traitement post-fabrication (le gant est alors chloriné à l’intérieur et à l’extérieur). Le chlore modifie la structure chimique en surface du gant. Il s’agit d’un traitement permanent non réversible. La chlorination est aussi parfois appelée halogénation, et décrit aussi les gants « satinés ».
Pourquoi la chlorination ?
Les caoutchoucs et en particulier le latex naturel ne glissent pas. La chlorination permet d’apporter un glissant en surface et facilite donc l’enfilage du gant. Il s’agit donc d’un traitement essentiel pour des gants ne comportant pas de flockage coton à l’intérieur ni de poudre aidant à l’enfilage. Ainsi les gants fins à usage unique en caoutchouc naturel ou synthétique (nitrile etc…) « non poudrés » sont chlorinés.
Y a-t-il des inconvénients ?
Ce traitement fait appel à un procédé incluant du chlore, qui peut poser un problème environnemental au fabricant. D’autre part, les gants ainsi traités sont en général plus chers que les mêmes gants poudrés. Enfin, des gants chlorinés sur leur surface extérieure glissent et offrent une préhension moins sûre.
Les gants utilisés ainsi que leur emballage ne doivent pas avoir d’impact négatif sur l’environnement.
Les gants et emballages sont-ils biodégradables ?
Seul le latex naturel peut se dégrader de manière importante par oxydation s’il est soumis à la lumière solaire (UV). Cependant, il n’atteint pas le niveau de biodégradabilité de déchets organiques. Les autres matériaux y compris les fibres naturelles ou synthétiques composant les gants sont peu ou pas biodégradables.
Les gants et emballages sont-ils incinérables ?
Les gants usagés et leur emballage peuvent en général être éliminés dans les incinérateurs de déchets ménagers ou similaires. Toutefois, les gants en PVC (ou vinyle) peuvent poser un problème s’ils doivent être incinérés en grande quantité. En effet, leur incinération provoque une émission importante de chlorure d’hydrogène pouvant endommager les installations d’incinération.
A noter que les gants contaminés par des produits biologiquement ou chimiquement dangereux lors de leur utilisation devront être stockés puis éliminés en conformité avec la réglementation locale pour les déchets dangereux.
Les emballages de polyéthylène et de carton sont conformes à la directive européenne 94/62/CEE (décret n° 98-638 du 20 juillet 1998), et peuvent être incinérés ou recyclés.
Protection étanche
Qu’est-ce que la chlorination ?
Il s’agit d’un lavage en eau contenant du chlore dissout, suivi de neutralisation et rinçages éliminant tout résidu éventuel. La chlorination peut s’effectuer sur la chaine de production (le gant est alors chloriné à l’intérieur) ou en traitement post-fabrication (le gant est alors chloriné à l’intérieur et à l’extérieur). Le chlore modifie la structure chimique en surface du gant. Il s’agit d’un traitement permanent non réversible. La chlorination est aussi parfois appelée halogénation, et décrit aussi les gants « satinés ».
Pourquoi la chlorination ?
Les caoutchoucs et en particulier le latex naturel ne glissent pas. La chlorination permet d’apporter un glissant en surface et facilite donc l’enfilage du gant. Il s’agit donc d’un traitement essentiel pour des gants ne comportant pas de flockage coton à l’intérieur ni de poudre aidant à l’enfilage. Ainsi les gants fins à usage unique en caoutchouc naturel ou synthétique (nitrile etc…) « non poudrés » sont chlorinés.
Y a-t-il des inconvénients ?
Ce traitement fait appel à un procédé incluant du chlore, qui peut poser un problème environnemental au fabricant. D’autre part, les gants ainsi traités sont en général plus chers que les mêmes gants poudrés. Enfin, des gants chlorinés sur leur surface extérieure glissent et offrent une préhension moins sûre.
Les gants utilisés ainsi que leur emballage ne doivent pas avoir d’impact négatif sur l’environnement.
Protection en manutention
Les gants et emballages sont-ils biodégradables ?
Seul le latex naturel peut se dégrader de manière importante par oxydation s’il est soumis à la lumière solaire (UV). Cependant, il n’atteint pas le niveau de biodégradabilité de déchets organiques. Les autres matériaux y compris les fibres naturelles ou synthétiques composant les gants sont peu ou pas biodégradables.
Les gants et emballages sont-ils incinérables ?
Les gants usagés et leur emballage peuvent en général être éliminés dans les incinérateurs de déchets ménagers ou similaires. Toutefois, les gants en PVC (ou vinyle) peuvent poser un problème s’ils doivent être incinérés en grande quantité. En effet, leur incinération provoque une émission importante de chlorure d’hydrogène pouvant endommager les installations d’incinération.
A noter que les gants contaminés par des produits biologiquement ou chimiquement dangereux lors de leur utilisation devront être stockés puis éliminés en conformité avec la réglementation locale pour les déchets dangereux.
Les emballages de polyéthylène et de carton sont conformes à la directive européenne 94/62/CEE (décret n° 98-638 du 20 juillet 1998), et peuvent être incinérés ou recyclés.
Qu'est-ce que le DMF ?
Le diméthylformamide ou DMF est un solvant utilisé dans toute une série d’applications de l’industrie chimique ainsi que dans la fabrication de gants en polyuréthanne (PU) et de produits dérivés.
Le DMF est un produit chimique qui, pendant son utilisation, peut être inhalé ou absorbé à travers la peau. Il est classé comme nocif par inhalation et par contact avec la peau. En cas d’exposition prolongées ou répétées le DMF peut avoir des effets sur le foie. Des valeurs limites d’exposition professionnelles ont été définies dans plusieurs pays, or ces valeurs indiquent des concentrations maximum dans l’air avec lesquels les gants Mapa Professional en polyuréthanne sont en conformité.
Pour éliminer tout risque d’exposition au DMF, Mapa Professional propose une gamme complète de gant en nitrile : Ultrane 553, KryTech 582, et les Grip & Proof Ultrane 500 et KryTech 580.
Qu’est ce qu’un phénomène électrostatique ?
Si 2 matériaux entrent en contact et se frottent l’un à l’autre, il y a un échange de décharges
électriques (électricité statique). Quand ces charges ne sont pas dissipées, elles s’accumulent
et une décharge électrostatique peut se produire.
Pourquoi les gants dissipatifs sont nécessaires ?
Un matériau dissipatif a la capacité de ne pas accumuler de charges électrostatiques : il les dissipe.
Les gants dissipatifs sont nécessaires pour éviter les décharges électrostatiques.
Où peuvent se produire les décharges électrostatiques ?
Les décharges électrostatiques peuvent se produire en :
- EPA (ESD zone protégée) ou zone protégée ESD.
Principales industries concernées : électronique, automobile, produits de consommation.
- Zone ATEX (ATmosphère EXplosive).
Principales industries concernées : chimique, pharmaceutique, agriculture (silo de grain).
Protection coupure
Que signifie PEHD ?
Il s'agit de fibres PolyEthylène à Haute Densité.
L'utilisation de ces fibres dans les gants de protection permet d'obtenir un excellent niveau de résistance à la coupure tout en conservant finesse et dextérité.
Les gants et emballages sont-ils biodégradables ?
Seul le latex naturel peut se dégrader de manière importante par oxydation s’il est soumis à la lumière solaire (UV). Cependant, il n’atteint pas le niveau de biodégradabilité de déchets organiques. Les autres matériaux y compris les fibres naturelles ou synthétiques composant les gants sont peu ou pas biodégradables.
Les gants et emballages sont-ils incinérables ?
Les gants usagés et leur emballage peuvent en général être éliminés dans les incinérateurs de déchets ménagers ou similaires. Toutefois, les gants en PVC (ou vinyle) peuvent poser un problème s’ils doivent être incinérés en grande quantité. En effet, leur incinération provoque une émission importante de chlorure d’hydrogène pouvant endommager les installations d’incinération.
A noter que les gants contaminés par des produits biologiquement ou chimiquement dangereux lors de leur utilisation devront être stockés puis éliminés en conformité avec la réglementation locale pour les déchets dangereux.
Les emballages de polyéthylène et de carton sont conformes à la directive européenne 94/62/CEE (décret n° 98-638 du 20 juillet 1998), et peuvent être incinérés ou recyclés.
Qu'est-ce que le DMF ?
Le diméthylformamide ou DMF est un solvant utilisé dans toute une série d’applications de l’industrie chimique ainsi que dans la fabrication de gants en polyuréthanne (PU) et de produits dérivés.
Le DMF est un produit chimique qui, pendant son utilisation, peut être inhalé ou absorbé à travers la peau. Il est classé comme nocif par inhalation et par contact avec la peau. En cas d’exposition prolongées ou répétées le DMF peut avoir des effets sur le foie. Des valeurs limites d’exposition professionnelles ont été définies dans plusieurs pays, or ces valeurs indiquent des concentrations maximum dans l’air avec lesquels les gants Mapa Professional en polyuréthanne sont en conformité.
Pour éliminer tout risque d’exposition au DMF, Mapa Professional propose une gamme complète de gant en nitrile : Ultrane 553, KryTech 563, KryTech 582, et les nouveaux Grip & Proof Ultrane 500 et KryTech 580.
Protection thermique
Quelle différence y-a-il entre une brûlures du 1er, 2nd ou 3ème degré ?
- Une brûlure du 1er degré affecte uniquement l’épiderme.
- Une brûlure du 2nd degré atteint le derme à un niveau variable (superficiel ou profond).
- Une brûlure du 3ème degré atteint l’épiderme et le derme qui sont complètement détruits sans aucune régénération possible.
Le phénomène de brûlure peut survenir dès 45°C, il s’accélère avec l’augmentation de la température.
Il est donc d'autant plus important de porter des gants de protection à la chaleur au contact de pièces chaudes.
Dans la norme EN 407, à quoi correspond le niveau de chaleur de contact ?
C'est le second chiffre sous le pictogramme EN 407 qui correspond à la chaleur de contact.
La chaleur de contact indique qu'il faut plus de 15 secondes pour augmenter la température interne du gant de 10°C, dans un environnement à température ambiante et avec un contact constant sur la pièce chaude.
La température de la pièce manipulée varie en fonction du niveau de la norme :
> Niveau 1 - 100°C
> Niveau 2 - 250°C
> Niveau 3 - 350°C
> Niveau 4 - 500°C
Certains matériaux peuvent fondre à température élevée et réduire les propriétés mécaniques du gant.
La norme EN 407 ne prenant pas en compte la dégradation des matériaux, un gant peut passer la norme bien que les matériaux le constituant soient détériorés aux températures préconisées.
Protection biologique
Comment se protéger de la grippe aviaire ?
La grippe aviaire est causée par un virus (ici le H5N1 très pathogène) qui se transmet entre les oiseaux. La transmission de cette grippe à l’homme a été constatée principalement du fait d’une contamination par inhalation mais également par contact. Jusqu’à présent, il n’existe pas de transmission entre humains, mais ceci pourrait changer du fait de mutations génétiques du virus. La contamination s’effectue dans l’environnement d’animaux malades ou morts, au travers de particules aéroportées ou de surface souillées par les secrétions ou les excréments des animaux. Les applications typiques où un tel risque peut exister sont le ramassage des animaux morts, l’abattage d’animaux suspects et le nettoyage des surfaces souillées, les analyses et l’autopsie d’oiseaux, les soins médicaux aux personnes infectées (par précaution).
Quels gants recommander?
La première exigence pour que les gants protègent de la contamination est d’être étanche au sens des essais de pénétration de la norme EN 374-1. De plus, il est essentiel que les gants restent étanches durant toute la période d’exposition au risque. Il doit donc avoir une résistance mécanique suffisante pour ne pas être déchiré ou percé. Bien entendu, les gants sont à usage unique, puisqu’ils doivent être jetés après usage selon une procédure appropriée pour ne pas contaminer.
Ainsi, des gants fins à usage unique (tels que Solo 992/995 ou Solo 997) ne sont acceptables que pour des travaux sans contraintes ou risques mécaniques associés, tels que les travaux en laboratoire.
Le choix du gant va dépendre du travail à effectuer, c'est-à-dire en considération des contraintes mécaniques et fonctionnelles. Pour le ramassage et la destruction des animaux morts ainsi que la décontamination des surfaces et sols, des gants tels que Vital Eco 115/117, Duo-Mix 405, Optinit 472 ou Ultranitril 492 sont appropriés, mais bien sûr d’autres gants de la gamme Mapa-Professionnel peuvent aussi mieux convenir selon les contraintes fonctionnelles.
Qu’est-ce que la chlorination ?
Il s’agit d’un lavage en eau contenant du chlore dissout, suivi de neutralisation et rinçages éliminant tout résidu éventuel. La chlorination peut s’effectuer sur la chaine de production (le gant est alors chloriné à l’intérieur) ou en traitement post-fabrication (le gant est alors chloriné à l’intérieur et à l’extérieur). Le chlore modifie la structure chimique en surface du gant. Il s’agit d’un traitement permanent non réversible. La chlorination est aussi parfois appelée halogénation, et décrit aussi les gants « satinés ».
Pourquoi la chlorination ?
Les caoutchoucs et en particulier le latex naturel ne glissent pas. La chlorination permet d’apporter un glissant en surface et facilite donc l’enfilage du gant. Il s’agit donc d’un traitement essentiel pour des gants ne comportant pas de flockage coton à l’intérieur ni de poudre aidant à l’enfilage. Ainsi les gants fins à usage unique en caoutchouc naturel ou synthétique (nitrile etc…) « non poudrés » sont chlorinés.
Y a-t-il des inconvénients ?
Ce traitement fait appel à un procédé incluant du chlore, qui peut poser un problème environnemental au fabricant. D’autre part, les gants ainsi traités sont en général plus chers que les mêmes gants poudrés. Enfin, des gants chlorinés sur leur surface extérieure glissent et offrent une préhension moins sûre.
Les gants utilisés ainsi que leur emballage ne doivent pas avoir d’impact négatif sur l’environnement.
Les gants et emballages sont-ils biodégradables ?
Seul le latex naturel peut se dégrader de manière importante par oxydation s’il est soumis à la lumière solaire (UV). Cependant, il n’atteint pas le niveau de biodégradabilité de déchets organiques. Les autres matériaux y compris les fibres naturelles ou synthétiques composant les gants sont peu ou pas biodégradables.
Les gants et emballages sont-ils incinérables ?
Les gants usagés et leur emballage peuvent en général être éliminés dans les incinérateurs de déchets ménagers ou similaires. Toutefois, les gants en PVC (ou vinyle) peuvent poser un problème s’ils doivent être incinérés en grande quantité. En effet, leur incinération provoque une émission importante de chlorure d’hydrogène pouvant endommager les installations d’incinération.
A noter que les gants contaminés par des produits biologiquement ou chimiquement dangereux lors de leur utilisation devront être stockés puis éliminés en conformité avec la réglementation locale pour les déchets dangereux.
Les emballages de polyéthylène et de carton sont conformes à la directive européenne 94/62/CEE (décret n° 98-638 du 20 juillet 1998), et peuvent être incinérés ou recyclés.
Protection chimique
Comment se protéger de la grippe aviaire ?
La grippe aviaire est causée par un virus (ici le H5N1 très pathogène) qui se transmet entre les oiseaux. La transmission de cette grippe à l’homme a été constatée principalement du fait d’une contamination par inhalation mais également par contact. Jusqu’à présent, il n’existe pas de transmission entre humains, mais ceci pourrait changer du fait de mutations génétiques du virus. La contamination s’effectue dans l’environnement d’animaux malades ou morts, au travers de particules aéroportées ou de surface souillées par les secrétions ou les excréments des animaux. Les applications typiques où un tel risque peut exister sont le ramassage des animaux morts, l’abattage d’animaux suspects et le nettoyage des surfaces souillées, les analyses et l’autopsie d’oiseaux, les soins médicaux aux personnes infectées (par précaution).
Quels gants recommander?
La première exigence pour que les gants protègent de la contamination est d’être étanche au sens des essais de pénétration de la norme EN 374-1. De plus, il est essentiel que les gants restent étanches durant toute la période d’exposition au risque. Il doit donc avoir une résistance mécanique suffisante pour ne pas être déchiré ou percé. Bien entendu, les gants sont à usage unique, puisqu’ils doivent être jetés après usage selon une procédure appropriée pour ne pas contaminer.
Ainsi, des gants fins à usage unique (tels que Solo 992/995 ou Solo 997) ne sont acceptables que pour des travaux sans contraintes ou risques mécaniques associés, tels que les travaux en laboratoire.
Le choix du gant va dépendre du travail à effectuer, c'est-à-dire en considération des contraintes mécaniques et fonctionnelles. Pour le ramassage et la destruction des animaux morts ainsi que la décontamination des surfaces et sols, des gants tels que Vital Eco 115/117, Duo-Mix 405, Optinit 472 ou Ultranitril 492 sont appropriés, mais bien sûr d’autres gants de la gamme Mapa-Professionnel peuvent aussi mieux convenir selon les contraintes fonctionnelles.
Qu’est-ce que la chlorination ?
Il s’agit d’un lavage en eau contenant du chlore dissout, suivi de neutralisation et rinçages éliminant tout résidu éventuel. La chlorination peut s’effectuer sur la chaine de production (le gant est alors chloriné à l’intérieur) ou en traitement post-fabrication (le gant est alors chloriné à l’intérieur et à l’extérieur). Le chlore modifie la structure chimique en surface du gant. Il s’agit d’un traitement permanent non réversible. La chlorination est aussi parfois appelée halogénation, et décrit aussi les gants « satinés ».
Pourquoi la chlorination ?
Les caoutchoucs et en particulier le latex naturel ne glissent pas. La chlorination permet d’apporter un glissant en surface et facilite donc l’enfilage du gant. Il s’agit donc d’un traitement essentiel pour des gants ne comportant pas de flockage coton à l’intérieur ni de poudre aidant à l’enfilage. Ainsi les gants fins à usage unique en caoutchouc naturel ou synthétique (nitrile etc…) « non poudrés » sont chlorinés.
Y a-t-il des inconvénients ?
Ce traitement fait appel à un procédé incluant du chlore, qui peut poser un problème environnemental au fabricant. D’autre part, les gants ainsi traités sont en général plus chers que les mêmes gants poudrés. Enfin, des gants chlorinés sur leur surface extérieure glissent et offrent une préhension moins sûre.
Les gants utilisés ainsi que leur emballage ne doivent pas avoir d’impact négatif sur l’environnement.
Les gants et emballages sont-ils biodégradables ?
Seul le latex naturel peut se dégrader de manière importante par oxydation s’il est soumis à la lumière solaire (UV). Cependant, il n’atteint pas le niveau de biodégradabilité de déchets organiques. Les autres matériaux y compris les fibres naturelles ou synthétiques composant les gants sont peu ou pas biodégradables.
Les gants et emballages sont-ils incinérables ?
Les gants usagés et leur emballage peuvent en général être éliminés dans les incinérateurs de déchets ménagers ou similaires. Toutefois, les gants en PVC (ou vinyle) peuvent poser un problème s’ils doivent être incinérés en grande quantité. En effet, leur incinération provoque une émission importante de chlorure d’hydrogène pouvant endommager les installations d’incinération.
A noter que les gants contaminés par des produits biologiquement ou chimiquement dangereux lors de leur utilisation devront être stockés puis éliminés en conformité avec la réglementation locale pour les déchets dangereux.
Les emballages de polyéthylène et de carton sont conformes à la directive européenne 94/62/CEE (décret n° 98-638 du 20 juillet 1998), et peuvent être incinérés ou recyclés.
Comment lire une table de résistance chimique ?
Les brochures produit Mapa Professional vous donnent une information détaillée sur la performance des gants de protection contre les produits chimiques. Comment la comprendre ?
Deux phénomènes caractérisent la résistance d'un gant au contact d'un produit chimique donné :
* La dégradation : déterioration du gant, se traduisant par une altération de ses propriétés physiques (ex/ ramollissement, durcissement)
* La perméation : phénomène caractéristique des solvants qui, selon leur nature, peuvent passer progressivement au travers du gant, parfois sans dégradation visible du gant.
Les tables Mapa Professional donnent ainsi les résultats des essais de dégradation et de perméation effectués en laboratoire (voir description des essais plus loin). On en déduit :
* Un indice de dégradation - de 1 à 4 - un indice élevé correspondant à une faible dégradation du gant au contact avec le produit chimique.
* Le temps de passage - en minutes - obtenu à partir de l'essai de perméation effectué selon la norme EN 374 sauf mention contraire.
* Un indice de perméation - de 1 à 6 - conforme à la norme EN 374, où un indice élevé correspond à un temps de passage long du produit chimique au travers du gant.
Pour aider à choisir le gant le plus adapté, Mapa vous donne en conclusion un Indice de Résistance Chimique dont la légende se lit comme suit :
INDICE DE RESISTANCE CHIMIQUE
+ + Le gant peut être utilisé en contact prolongé avec le produit chimique (dans la limite du temps de passage)
+ Le gant peut être utilisé en contact intermittent avec le produit chimique (pour une durée totale inférieure au temps de passage)
= Le gant peut être utilisé contre des éclaboussures du produit chimique
- L'usage du gant n'est pas recommandé
Comment mesure-t-on la dégradation ?
Méthode
* Une pastille est découpée dans le gant et fixée sur un pilulier contenant le produit chimique à tester
* On retourne le pilulier ; le gant se trouve ainsi en contact avec le produit.
* Après une heure de contact, le pilulier est à nouveau retourné et l'on pratique immédiatement un essai de perforation à l'aide de l'aiguille conforme à la norme EN 388.
Résultat :
Cet essai permet de mesurer, après une heure de contact avec le produit chimique, la résistance à la perforation appelée force résiduelle, et exprimée en Newton. Le résultat est alors traduit en indice de dégradation selon la table suivante :
Force résiduelle
( en Newton ) <5 5 à 10 11 à 15 >15
Indice de dégradation 1 2 3 4
Ainsi le gant dont l'indice est le plus élevé est celui qui résiste le mieux à la dégradation.
Comment mesure-t-on la perméation?
Méthode (suivant la norme EN 374-3)
* Un échantillon de gant est placé dans une cellule d'essai. Il forme ainsi une membrane séparant deux compartiments.
* On introduit le produit chimique dans l'un des compartiments. La face de l'échantillon correspondant à la surface extérieure du gant est ainsi mise en contact avec le produit chimique.
* Un liquide ou un gaz circule dans l'autre compartiment. Il est testé périodiquement afin de détecter la présence du produit chimique ayant traversé le gant
Résultat
Cet essai permet de mesurer le temps de passage (en minutes) du produit chimique au travers du gant, dans des conditions équivalant à une immersion totale du gant.
L'essai est effectué à 30°C afin de simuler la température de la main.
L'essai dure au maximum 8 heures. S'il n'y a pas eu perméation, le résultat >480 minutes est indiqué.
En conformité avec la norme EN 374, le temps de passage est traduit en indice de perméation selon la table suivante :
Temps de passage
Supérieur à ( en min ) 10 30 60 120 240 480
Indice de perméation 1 2 3 4 5 6
Ainsi, le gant dont l'indice est le plus élevé résiste le mieux à la perméation. L'indice 0 signifie que le temps de passage est inférieur ou égal à 10 minutes.
Interprétation des données de résistance chimique
Votre catalogue Mapa Professional vous donne un guide de comparaison de 4 matériaux majeurs constitutifs des gants, et ce pour de nombreux produits chimiques. Ceci vous permet déjà de connaître le matériau à priori le mieux adapté.
Les tables de résistance chimique regroupent de nombreux résultats d'essai obtenus principalement sur des solvants purs ainsi que des acides, bases, désinfectants etc… à des taux de dilution dans l'eau qui vous sont indiqués. Mapa Professional s'efforce en permanence d'enrichir ces tables en incluant régulièrement de nouveaux résultats d'essai sur les produits chimiques que vous utilisez.
Il n'est pas possible d'en déduire des données chiffrées pour des produits plus complexes comme des mélanges de solvants par exemple. Pour connaitre le gant le plus adapté à un mélange de solvants, adressez-vous au Service Technique Client de Mapa Professional.
Les données sont fondées sur des résultats d'essais effectués en laboratoire, elles ne prétendent pas représenter la réalité de l'utilisation considérée. Il est donc recommandé de vérifier que les gants conviennent bien à l'application particulière par un essai préalable.
Vous souhaitez connaître le gant le plus adapté à une application chimique non encore inclue dans les tables Mapa? Adressez-vous au Service Technique Clients de votre pays, en précisant les informations suivantes :
- Produit(s) chimique(s) - précisez le nom chimique. N'oubliez pas tous les produits d'un mélange (fournir une fiche d'hygiène et de sécurité du mélange si nécessaire). Précisez la température, le type de contact (éclaboussures, contact intermittent…)
- Autres risques : autres contacts chimiques (produits chimiques, type de contact…), résistance mécanique nécessaire, chaleur, froid etc…
- Contraintes du poste de travail : gestes à effectuer (dextérité, sensibilité tactile requises), longueur du gant, revêtement antidérapant, contact alimentaire, etc…